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Cecilya and The Candy Kings (US)
Blues - Roots (Report Français)
CC St. Georges - 04-04-2025

reporter & photo credits: Paul Jehasse

info club: CC St Georges (Iguana Café)

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Cécilya est chanteuse, auteure-compositrice et productrice originaire de Vilafranca Del Penedès (Barcelone/Espagne) et actuellement basée à Paris. Cecilya chante du Rhythm’n’Blues, du Rock N’ Roll et d’autres musiques d’american roots et ce dans toute l’Europe et l’Amérique Latine).Elle est amoureuse des années 50.

Diplômée en audiovisuel (Espagne et Grande Bretagne 2014, elle a participé à « The Voice » (Espagne) en 2017. Conférencière TEDx (Majorque 2019). Réalisatrice, rédactrice et animatrice du Podcast mensuel sur Scanner FM « A Women’s World » (2021-2022). Elle a été élue meilleure artiste internationale féminine de Blues en 2023 par « The Blue Lounge Radio Show » au Royaume Uni, et ce grâce à son deuxième Album de 2023 « Back In 1955 » ! Bienvenue dans l’univers de Cecilya !

Introduction et remerciements à l’équipe d’Iguana Café pour ce 200 ème concert, eh oui déjà ! Christian Back, le grand maître d’œuvre prend le micro pour présenter les bénévoles de l’organisation qui depuis des années nous concoctent des soirées plus que réussies. Tous bénévoles, c’est le mot d’ordre de l’organisation : Christian Back et son épouse Ginette, Aurore, Maud (et son mari), Micheline, Martine et encore beaucoup d’autres (ils se reconnaîtront sur les deux photos), car tellement nombreux, que même le grand angle ne sait pas les englober tous. Une petite projection d’une vingtaine de minutes a suivi où les souvenirs ont afflué dans nos vieilles mémoires.

Cecilya nous a délivré en deux sets plus que parfaits, un déluge de Rockabilly, Boogie, Rumba et Manbo.

Les Candy Kings commencent par un instrumental de Jimmy Vaughan, « The Ironic Twist », qui chauffe bien la salle avant la venue sur scène de la vedette du jour, la « rouquine de feu ». Cecilya. Ce soir, elle interprète notamment « From Barcelona » qui est directement tiré de son album « Back in 1955 » de 2023 et quelques autres titres de cet album. Un petit classique du rock, avec « Tell me Who » (1952) de Big Maybelle (Mabel Louise Smith), est ensuite interprété. Nous revenons à l’album de 2023 avec une chanson qui traite d’un déboire amoureux de l’artiste ; ici, quand vous écrivez une chanson et que l’histoire se termine mal, on se doit de la chanter souvent dans d’autres représentations, ce revers de médaille « Don’t Leave Me In The Darkness ». Un beau Boogie vient ensuite avec « Blue Doorhouse Boogie » (nouvel album), suivi de « Evening », un blues de T-Bone Walker et repris aussi sur l’album de 2023. A chaque chanson, nous avons droit à un chassé croisé de magnifiques soli venant à la fois du guitariste Rodolphe, du saxophone de Matt et du piano d’Olivier, qui comblent le public très enjoué.

Le premier set se termine sur un nouvel instrumental « Back At The Chicken Shack » de Jimmy Smith. La pose est la bienvenue pour se désaltérer ou acheter les petits chefs- d’oeuvre de Cecilya. Très rapidement, le deuxième set commence lui aussi par un instrumental, suivi de « The Rockin’ Lady (From New Orleans) » de Penny Candy (Rockabilly de 1959). Ensuite, une superbe rumba est jouée sur un rythme trépidant frôlant le Rock n’ Roll. Retour avec un classique du Rock créé par Ruth Brown en 1955 intitulé « As Long As I’m Moving ».

Je trouve que les « gens de l’ombre » qui sont ici à l’arrière plan, Pascal à la batterie qui tient très bien le rythme endiablé, le plus souvent ; et Cyrille qui, l’air de rien, astique le manche de sa basse Fender d’une façon magistrale. Bravo à eux aussi. Le morceau suivant est mon préféré, même s’il est très récent et non encore sorti officiellement

En parlant d’éponyme voici le single « Back In 1955 » qui est interprété directement après. Vient ensuite le titre « Let’s Go Back To Texas ». Cecilya a envie de parler d’amour car, comme elle le dit, presque 80 % des chansons sont basées sur ce qui fait tourner le monde, « l’Amour »). C’est un morceau de Freddie King de 1962 « What About Love », également repris sur l’album de Cecilya de 2023 qui représente ces 80% et l’amour.

Un dernier pour la route et pour clore le concert avec le titre « I Take You To The Party », un Boogie Woogie très enlevé. Le public ne veut pas lâcher Cecilya et les Candy Kings et réclame un « encore ». Ce sera le classique des classiques « Lucille » du regretté Little Richard.

Quelle belle représentation pleine de fougue et de bonne humeur, reçue ce soir, en plein dans les oreilles plus que ravies. Une prochaine rencontre sera vivement recommandée !